Réglage histogramme sous PI

Pendant des années mon outil principal de traitement d'image fut Iris. Depuis quelques années je suis passé à PI.
Je l'utilise systématiquement pour le pré-traitement, quand au traitement j'ai souvent recours aux traitements d'Iris avant de passé au post-traitement avec un logiciel de traitement d'image généraliste.

Une des grandes différences ce qu'avec Iris je travaille avec du seuillage, traitement purement linéaire, tandis que PI ne souhaite perdre aucune miette il travaille en full 32bits et plus si souhaité. Le STF et basé sur l'utilisation du curseur gamma et la définition du point noir traitement non linéaire. Sous Iris le curseur gamma n'existe pas.

La méthode PI n'utilisant que ces 2 curseurs de l'histogramme est génial pour montrer rapidement le potentiel de l'image, mais en tant que traitement c'est dévastateur surtout si on n'a que peu d'images, le bruit monte un max, et les étoiles ont des halos désagréables.

On revanche avec le seuillage on ne valide soit des valeurs de haut niveaux, des qu'on descend le curseur du blanc pour afficher les bas niveaux on crame les haut niveaux comme les cœurs des galaxies.
J’utilise soit le DDP, soit le Logarithme, soit le ASINH(menu visu renforcement couleurs) pour dé-cramer les haut niveaux, la préférence étant l'ASINH, mais ça dépend toujours du résultat obtenu.

Depuis que j'ai compris cette différence depuis je règle mon histogramme manuellement selon la méthode de seuillage mais comme je ne dispose pas des algo d'IRIS, je laisse un marge et je termine avec le curseur gamma. Le résultat est nettement plus propre que le traitement STF, dans l'absolu on perds un peut de dynamique dans les hauts niveaux, mais dans le CP on cherche surtout à valorisé les bas niveaux sans monter le bruit et ce réglage est une bonne base. Cela a n'empêche pas de faire des traitements Iris et de combiné les 2 traitements par la suite.
Si dessous 2 exemples :
L'un avec un réglage manuel regarder le curseur blanc.
L'autre en STF ayant juste baisser un peu le curseur gamma pour baisser le niveau de ciel. Qui par défaut est trop pale.




La courbe de l'histogramme des 2 résultat obtenu montre bien que le traitement manuel est plus proche d'un traitement linéaire.
Les images sont à un tiers de leur taille réelle est déjà on voue le gain de bruit avec le traitement manuel.

STF normalement c'est conçu juste pour la visualisation, pas pour le traitement.

Tu as tout les algo classiques de compression dans PI, par exemple : https://pixinsight.com/doc/tools/ArcsinhStretch/ArcsinhStretch.html

Pleins de méthodes de compression là : http://www.lightvortexastronomy.com/tutorial-stretching-linear-images-to-non-linear.html

Bonne année Siegfried

Merci JP, c'est vraiment génial.
Je n'avais pas vu que ASINH est implémenté dans PI.
Pour l'instant j'ai tester que cet algorithme.
Je verrai plus tard pour les autres méthodes de réduction, déjà il faut que je suive le lien.

C'est un bon en avant, mais pour l'instant j'obtiens toujours des résultats plus fin avec Iris.
Le seuillage d'Iris, c'est vraiment particulier, il ne s'agit que de calibrer l'affichage, aucune donnée n'est donc modifier.
En revanche, les algorithme ne s'appliquent qu'au niveau du seuillage. Peut-être c'est pour ça que le résultat diffère.

Pour les STF, d'accord, mais quand je regarde les traitements issu de PI, je trouve que les résultats s'approchent des méthodes du STF:
- Beaucoup de grain, souvent lissé par des réduction de bruit
- des halos d'étoiles peu esthétique
- ...

On dirai que les outils poussent vers des tel résultats, mais vu les résultat avec asinh ce n'est pas le cas.

Putain de météo, je voudrais tester mon matos.
Les derniers firmware du pulsar2 corrigent des problèmes que j'ai rencontré et ajoutent des fonctions nouvelles que j'avais besoin comme le park dans n'importe quelle position.

Je vais enfin pouvoir garé mon télescope, quoi que j'aime bien démonter le tube pour la collimation.
Peut-être que vous avais des méthodes pour le faire dans d'autres positions.
Sur le plan de travail je peut mettre le chechire et le collimateur sans contrainte et le résultat et différent.

Tu as raison, le plus important c'est de comprendre et maîtriser l'outil de traitement (et d'acquisition, le télescope/caméra).

Je suis d'accord aussi pour la fichue météo, pas moyen de faire un spectre du crabe

La collimation, à plat plutôt que pointé sur le ciel, tu ne penses pas que le tube/miroir bougent en fonction de la position et faussent le résultat ?

Siegfried a écrit:

Je vais enfin pouvoir garé mon télescope, quoi que j'aime bien démonter le tube pour la collimation.

Comment se fait-il que tu ais besoin de collimater si souvent un tube qui ne bouge pas ? A mon avis, s'il est parqué, aucune raison de collimater à chaque fois.

Et comme l'a dit Jean-Pi, collimater à plat, surtout que tu ne sers pas trop le primaire, c'est risqué à mon avis.

Je ne voie pas ce que ca change de démonter le tube ou non par rapport à la collimation.
D'une session à l'autre elle bouge ou pas. Je pense que le facteur principal est la variation de la température.
La collimation a plat, ca a ces raisons au moins pour le laser.
Quand je serre le laser dans le po, il subit une contrainte, il n'est pas libre, sa trajectoire et fausse.
A plat le po en haut je n'ai pas besoin de le serrer.
Ses rebords plaquent contre les rebords du po, il est dans l'axe sans contrainte, donc sa trajectoire n'est pas fossé.
En plus, ainsi je peux contrôler la collimation du laser lui-même .
Lorsqu'il pointe le centre du miroir, je effectue un tour de 360°. S'il reste stationnaire c'est ok, s’il décrit un cercle, il faut ajuster le laser.
Cette manip est a faire de temps a autre.

Salut Siegfried
comme dans Photoshop, il faut remonter les niveaux en plusieurs itérations sous Pix
tu verras le résultat est bien meilleur
perso je le fais en 6..8 fois

Masked Stretch fait ça d'ailleurs.