Souvenir de la grande élongation Jupiter Saturne

Le jour J était le 21 décembre 2020 mais la météo comme d’autres jours n’était pas favorable.
Le couple des planètes était très bas sur l’horizon (7°).



Le lendemain a permis de faire ce cliché souvenir filtré par l’atmosphère et des nuages de hauteur.



30 secondes (175poses) avec C11 et ZWO ASI294

J'ai eu la change de voir ce spectacle le 20/12, à l'oculaire. Très bas sur l'horizon, mais unique à voir !

Bien joué pour cette photo souvenir ! je n'ai pas osé sortir la caméra. Je n'étais déjà pas sûr de l'attraper à l'oculaire ! :-)

Un vrai plaisir, une superbe initiative.
L'essentiel y est, la mise au point est assez honorable en vu des conditions décrites.
Jupiter semble un peu cramer, on distingue à peine les bandes équatoriales.

Je rebondi sur ton image pour illustrer l'exploitation de la dynamique, la rareté de ce phénomène me plaît comme support.
En plus des condition atmosphérique difficiles et les objets bas à l'horizon, c'est un défi à la dynamique avec Jupiter bien plus lumineux que ces lunes et saturne. Cela demande une grande dynamique (plage de valeurs de niveaux de gris). Cette dynamique est issue de :
- La dynamique de la camera ,8 bits (= 256 niveaux de gris) 10 bits = 1024 niveaux 12 bits = 4096N..., plus c'est élevé plus on est capable d'aborder ce défi, mais attention, à 16 bits il faut de poses unitaires bien plus longues ainsi un taux de transfert de la caméra vers l'ordinateur plus long ce qui diminue le nombre d'images dans un temps données.
- le nombre de poses en plus d'améliorer le bruit, elles augment la dynamique ainsi à partir des images 8bits unitaires on arrive à des dynamiques 16bits cumulés

Si il est possible de choisir la dynamique on choisi la plus haute disponible qui fonctionne avec un temps suffisamment court pour déjouer les turbulences, 1/15s ou moins. Sur certains caméras il y a aussi un réglage de gains je ne l'aborde pas, mais il ne rapporte pas de vrai gain sur la dynamique, une image 8 bits restera à 8 bits. En même temps qu'on force le signal utile on force le bruit et l'on prend le risque de cramer l'image.

L'image unitaire est la clé de l'image finale, il faut surveiller que rien n'est cramé sur l'image unitaire, visuellement est un minimum, si le logiciel donne un histogramme c'est plus fiables l'écran peut avoir des défaits et la vision peut tromper (perso j'aime quand me fier à ce que je voie).

Ici je ne saurait dire si c'est surexposé ou délavé par les turbulences. C'est une belle caméra, avec ces 14 bits et un taux de transfert rapide, le buffer de transfert est un plus, c'est ce qu'il faut pour atteindre des belles images en planétaire, les pixel assez petit permettent d’atteindre une belle résolution.

Bien joué

Merci Siegfried pour tes infos.
Egalement pour faire des photos si basses il faut ajouter un ADC pour corriger la dispersion chromatique, je n'en avais pas. Pour cela l'image s'affiche mieux en noir et blanc.

Pour la dispersion il faut eclater ta video en 3, rouge, vert et bleu Il faut registrer chaque couche separement , les stacker puis registrer les 3 résultats sur la couche verte. Comme ça c'est pile poil. Ce que tu perd irrémédiablement c'est la mise au point, le point de focale est différent pour chaque couche et le correcteur remède aussi à ce problème.